Parlez moi d'Ardèche...

Publié le par coste

Si vous n'êtes jamais venus pêcher en Ardèche, il est clair que vous devrez y venir un jour. Que vous soyez un amoureux des truites, un passionné des carpes, un traqueur de carnassiers ou un styliste des poisson blancs, vous y trouverez votre bonheur. Inutile aussi de rappeler que vous pêcherez dans des décors somptueux... Depuis que je suis gamin, je traine mes guêtres le long des ruisseaux de la montagne ardéchoise, sur les rives du Rhône et le long des berges caillouteuse de la rivière Ardèche et de la belle Beaume. Bien sur, il ne faut pas croire que l'on ne fait pas de bredouilles en Ardèche (voir article les bides aux sandres). Il ne faut pas croire non plus que les poissons sautent tous seuls dans l'épuisette comme certains veulent le prétendre... Il faut dire qu'en Ardèche, on est déjà dans le Sud et ajoutez à cela que ce sont des pêcheurs qui le disent, vous aurez vite compris qu'il faut se méfier des superlatifs et des promesses de pêches miraculeuses systématiques. A chaque jour suffit sa peine...Toutefois, dans les ruisseaux aux eaux claires du plateau ardéchois, les populations de truites farios sont nettement au-dessus de la moyenne nationale. Et quant aux très grosses truites qui nagent dans la partie inférieure de la rivière Ardèche avec des spécimens pouvant peser jusqu'à 5 ou 6 kilos, en tenir une est déjà une grande émotion. Et c'est presque tant pis si on la rate, ou encoer tant mieux si on laremet à l'eau. Je pourrais aussi vous parler des carpes du Chassezac qui en été aiment à se dorer à la surface. Le plus étonnant, c'est qu'il n'y a pratiquement pas de carpistes pour les titiller. Je suis prêt à parier 50 kilos de bouillettes que bientôt, l'Ardèche deviendra la Mequinenza des carpes... Bon c'est vrai, aucun parcours de nuit sauf sur le Rhône. Mais les carpes d'ici ne sont pas rancunières et aiment à modre en pleine journée les bougresses... Les sandres du Rhône, eux, sont un peu lunatiques mais néamoins pas avares de touches, surtout en mai-juin et à partir d'octobre. Et qu'une crue vienne à arriver, et les voilà qui tapent presque sur tout ce qui passe à leur portée: poisson mort, sandra, tornmentor, leurre de verticale. En fait le plus embêtant, c'est quant un brochet vient se mêler à la fête. Et comme ils sont souvent gros, les exemplaires dépassant le mètre n'étant pas rares, ils font râler les pêcheurs de sandres et sourire les amoureux des gros becs. Et que dire des silures qui obligent les profanes à couper la tresse de peur que leur canne se casse. il faut dire qu'il se capture des moustachus de plus de 2 m assez souvent. Après toutes ces émotions, rien de tel pour se détendre que de traquer les petites carpes de 5 kilos, les tanches, les gros gardons et les musculeux barbeaux à la grande canne. Alors là, je peux vous dire que l'Ardèche est une vraie "pisciculture" à poissons blancs. Bien sur, mes propos sonnent un peu comme un catalogue publicitaire. C'est un peu le but mais surtout, c'est la vérité ! Si vous souhaitez plus d'informations, faites un tour sur le site www.peche-en-ardeche.com , et vous verrez ! Que celui qui n'est pas d'accord me contacte, et il verra. En fait le mieux, c'est de venir, de voir et de vaincre !!!

Philippe Coste

Publié dans peche-en-ardeche

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F
Bonjour M Coste ,<br /> vous parlez fort bien de pêche et me rendez nostalgique : j'ai grandi près d'une charmante rivière  et  y ai péché très tôt , ainsi que dans  un très grand lac  ; c'était il y a plus de 40 ans. Mes pêches préférées étaient  étaient 3B , barbeaux, blancs, brochets.<br /> Retraité , j'ai voulu me remettre à la pêche et étant en bord de mer , j'ai cherché à apprendre la pêche du bord  canal et mer , il me manque le mouvement  , le déplacement et la recherche de "bons coins" que l'on sait deviner dans une rivière ou en barque dans un lac; j'ai voulu re-découvrir des sites dont je me souvenais , d'abord en région parisienne , je n'ai trouvé que du béton , impossible de reconnaitre les lieux , ensuite en retournant dans ma ville natale , alors là quelles désillusions les rives sont bétonnées , les méandres constituant des coins réputés jadis  ,   redressés à la pelleteuse , les bords couverts de graviers...<br /> Le grand lac sauvage est devenu un lieu touristique très réglementé, trés payant, fractionné par type d'activité bref bien civilisé même s’il y a des poissons records;<br /> Votre description donne envie d'en connaître plus mais méfiez vous de la trop grande notoriété , et de la propension de nombreux élus à faire de l'écologie bétonnée à usage des citadins.<br /> amicalement<br /> Gaétan Fleurigeon
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